La quatrième de couverture dit : « Présence de tout aboutit à une religiosité qui ne pèse pas, à une lumière rilkéenne posée sur la merveille de la Nature, complice de l’émotion. »
">Deux extraits :
Quel est le rythme d’après lequel
Vivent ces fleurs posées sur les eaux
Mais je me souviens de ton visage
Dans le miroir dont tu te souviens
T’en souviens-tu
Il vivait enchanté
Tout au fond d’un couloir
Tu n’y entrais que lointainement
De sorte que longtemps
Très longtemps
Je pouvais enfin
me regarder en toi
Fermées
les portes de la nuit
Ouvertes
les fenêtres de feu
Je m’endors
Et sur un fleuve de lait
par larges banquises
on flotte du bois
Je m’endors
Et dans tous ses replis
le grand arbre redevient
un arbre de feu
un arbre de sang